sanpeire a écrit : schreko13,
. Désolé mais, si j'ai trouvé une photo de cette balise/tourelle (comme tu veux
), le nom indiqué renvoyait à un phare des Lavezzi qui ne correspondait pas.
Mais fais ton petit laïus, je t'en prie, ça me laissera le temps de chercher une photo à poster.
Donc
Sanpeire.
je t'avais répondu à ta question:
France ?
par
France :
Le
voulait dire.... je réfléchis ( because c'est pô évident )
En effet cette tourelle des Lavezzi est le morceau de terre le plus au Sud de la France, dans les Bouches de Bonifacio et il est à quelques brasses de la frontière avec la Sardaigne... et donc... l'Italie.
Il est un piège redoutable car les courants dans le détroit peuvent être très forts et la mer y est souvent ''démontée ''.
Un remorqueur ( type Abeille Flandre ) est souvent '' de garde '' dans le coin afin de porter immédiatement assistance à tout navire qui aurait une avarie .
Je n'ai pas parcouru le monde entier mais les Iles Lavezzi sont - pour moi - le plus beau coin que je n'ai jamais vu:
Leur seul inconvénient est d'être situées dans le détroit entre la Corse et la Sardaigne et de ''bénéficier '' ainsi d'un état de gros temps très féquent.
On ne compte plus le nombre de naufrages de petits et de gros... voire très gros bateaux - dans ce passage.
Le plus connu est celui de La Sémillante ( 700 personnes à bord... 700 morts )
La Sémillante quitte le port de Toulon le 14 février 1855, commandée par le capitaine Jugan, à destination de la Crimée (mer Noire) pour apporter aux forces françaises des vivres, des renforts en troupe et en matériel pour faire la guerre à la Russie.
A son bord : 293 hommes d’équipage + leurs officiers et un détachement de 393 militaires.
Prise dans une violente tempête au large de la Sardaigne, son commandant décide de passer par les bouches de Bonifacio, aux îles Lavezzi, dans une zone de brisants et d’écueils. Poussée par une rafale de sud, elle heurte à une vitesse estimée à 12 nœuds un haut-fond rocheux signalé par une bouée. Broyée par le choc, elle coule par le fond dans la nuit du 15 au 16 février 1855, corps et biens ; tout a été instantanément englouti.
Sur les quelque 700 hommes à bord de la Sémillante, 560 reposent dans les deux cimetières de l’île. Les 136 autres corps (et l'état-major) n’ont jamais été retrouvés. Seuls le capitaine Jugan et l’aumônier pourront, par leur tenue vestimentaire, être identifiés.
Depuis, et chaque année, pour le 15 février, une délégation civile et militaire rend hommage à ces hommes disparus tragiquement avant d’aller se battre en Crimée. Un office religieux est également rendu sur l’Ilot des Lavezzi et un recueillement est organisé sur les tombes. Pour cela 3 coups de canon sont tirés vers la mer pour rappeler aux disparus la mémoire vivante et fidèle des français, 157 ans après cette tragédie.
Si vous voulez en savoir plus :
https://escales.wordpress.com/2010/10/0 ... sardaigne/
ou bien '''Les Lettres de mon Moulin '' de Daudet qui évoque cette tragédie.
De nombreux naufrages se sont produits depuis.
Allez ! assez occupé le place sur ce post !!!
a toi la main Sanpeire !