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Un circuit organisé, certes, mais il faut savoir que le Népal en solo, c'est plutôt sportif....
Le pays est très pauvre et n'a aucune richesse naturelle. Il lui faut donc faire un maximum d' importation.
Comme il n'y a aucun réseau ferroviaire, tout se fait par camions, entre l' Inde, au sud, et la Chine, au nord.Des milliers de camions tous les jours H24, conduits pour la plupart par des jeunes garçons d' à peine 20 ans...
L'état des routes (que j'appelerai plutot des pistes) est déplorable, le bitume, quand il existe, est explosé , crevassé, troué, manquant et pour donner un ordre d' idée, un jour, pour faite 120 km, nous avons mis plus de 12h
Pour ne rien arranger, le 25 avril 2015, un tremblement de terre frappe le pays en fin de matinée et cause la mort de 9 000 personnes au moins, mais aussi la destruction totale ou partielle de 2 900 monuments, et des infrastructures routières.
Déjà, avant cette catastrophe, le Népal était un des pays les plus pauvres d'Asie, avec un PIB par habitant inférieur à 1 000 euros
Vu du ciel, Katmandou a repris des couleurs. Trois ans après les séismes dévastateurs, tous les immeubles d'habitations sont reconstruits, à quelques exceptions près, et pourtant, personne n'a oublié. Car il reste des stigmates : les temples, les palais et les monastères millénaires sont toujours en ruine et viennent réveiller les souvenirs chez les habitants
Le problème, c'est que le Népal manque d'argent et que le patrimoine n'est pas la priorité. Quand le gouvernement décide tout de même de reconstruire certains édifices, c'est un fiasco, faute de moyens. "Ils utilisent tout ce qu'il y a de moins cher et même les ouvriers sont les moins qualifiés pour économiser un maximum d'argent", explique Alok Tuladhar, militant pour le groupe "Save the heritage". Seuls les chantiers financés par des pays étrangers avancent. Sur tous les sites classés au patrimoine mondial, l'Unesco observe les restaurations en cours de très près. Selon les sismologues, les prochains séismes au Népal seront probablement plus destructeurs encore. Le pays doit à la fois poursuivre sa reconstruction et anticiper les futures secousses.
Voilà, le décor est posé, nous débarquons à Katmandou 3 ans après cet épisode terrible, et nous serons témoins tous les jours des dégats causés par ce tremblement de terre , toujours présents.
Le Népal est donc un pays d’Asie du Sud, enclavé dans l’Himalaya, sans accès à la mer, bordé au nord par la Chine (région autonome du Tibet), au sud, à l’ouest et à l’est par l’Inde.
La situation sanitaire et sociale du pays, dans un état délabré, pousse les populations les plus pauvres à émigrer en ville, notamment à Katmandou la capitale. Celle-ci voit sa population gonfler de manière exponentielle et atteint désormais les 3,4 millions d’habitants.
Or, la ville n’est absolument pas calibrée, en terme d’infrastructures, pour absorber et faire vivre autant d’habitants. Transports, santé, éducation, distribution d’eau etc… tout manque.
J' ai dailleurs eu plusieurs fois l' impression de rentrer dans Beyrouth, quand nous revenions à Katmandou...
Les Népalais sont simples, humbles , très accueillants , malgré toutes les souffrances qu'ils ont subies et qu'ils subissent encore.
En dehors des grandes villes , comme Katmandou, ils demeurent très pauvres et vivent difficilement, au gré des conditions climatiques.
Toujours à la recherche de contacts et de portraits locaux, j' ai été particulièrement gâté ici, et je peux affirmer que c' est et cela restera certainement un de mes plus beaux voyages
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Assez parlé , place aux photos