Il y a parfois des opportunités à saisir .
J'emmène donc dans le voiture, le gros sac, une tenue de rando, les raquettes... tout ce qu'il faut pour un rendez-vous en clientèle
A l'issue de l'entretien, me voilà donc à nouveau au pied de l'ascension.
Il est 12h30. Un peu tard. J'hésite...
Mais il fait beau, alors, je prends mon courage à deux mains et me voilà parti pour une grimpette en grande partie dans la neige.
Je monte lentement; sans me bercer d'illusions. Je ne m'attends pas à voir grand chose en début d'après-midi.
J'atteins mon but vers 15h, après avoir fait quelques détours dans l'espoir d'apercevoir quelques paires de cornes.
Mais rien. Heureusement, la vue sur le Mont-Blanc est splendide.
Je croise deux randonneurs et me renseigne. Oui, ils ont vu des bouquetins, mais de l'autre côté de la crête.
Pfff... encore monter.
Après une longue pause, je décide finalement de grimper une cinquantaine de mètres de plus, juste pour voir.
Et là, enfin, au loin, Un bouquetin, puis un autre, puis un petit groupe... Mais assez loin quand même.
Je pose le sac, je sors le matos, je chausse le TC au cul du 500 et je rampe dans la neige et dans l'herbe pour ne pas les effrayer.