je dois être bouché, je ne comprends vraiment pas.Papout a écrit :Tu oublies une chose essentielle, c'est que le côté artistique n'est pas une affaire de droit, en d'autres termes, l'artiste ne peut pas évoquer le côté artistique pour sa défense lorsqu'il enfreint un texte législatif ou réglementaire, point !
Sur le lien ci dessus, il est indiqué au sujet de l'affaire Bannier : " le Tribunal de Grande Instance de Paris a estimé que « l’atteinte à la dignité n’était pas établie et qu’il convenait de privilégier la liberté artistique sur le droit à l’image des personnes – même particulièrement vulnérables – que le photographe entend précisément défendre. » Les juges ont rappelé que « le photographe ne peut se trouver contraint de solliciter systématiquement le consentement des personnes à ce que leur image puisse être fixée puis publiée car cela aurait pour effet de compromettre les photographies prises sur le vif ou la représentation de scènes de rues. »
En même temps, combien d'images voit on passer sur le net ou dans des expositions représentant des personnes posées à leur fenêtre. Là aussi, la frontière entre public/privé me semble vraiment mouvante et sujet à interprétation, non ?Papout a écrit :Tu évoques le cas des reporter de guerre, mais là, on n'est pas dans le cas de la vie privée. Tu peux photographier des gens dans la rue, rien ne l'interdit puisque ces individus sont dans le domaine public et ne peuvent donc pas évoquer la protection de la vie privée. C'est le cas d'un théâtre d'opérations guerrières.
Autre exemple, si un homme marié se fait photographier avec sa maîtresse dans la rue, il n'y a pas atteinte à la vie privée. Il n'a qu'à pas se montrer en public. Point !
Merci.