sRVB ou RVB, lequel utiliser ?

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Pour ceux qui n'auraient pas le temps, voire le courage de visionner 40 minutes de vidéo.
J'ai pris connaissance récemment de deux articles d'un photographe pro bien connu, Arnaud Frich, qui explique de façon simple et avec une pédagogie certaine le complexe problème de gestion des couleurs. L'avantage est que le discours n'est pas trop long et surtout, il fait part de son expérience pratique.
Voici les liens :
https://guide-gestion-des-couleurs.com/ ... ernet.html
https://guide-gestion-des-couleurs.com/ ... photo.html
Vous pouvez lui faire confiance, il habite en Auvergne :lol:
:coucou:
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" Ars sine scientia nihil est — Il n'y a pas d'art sans science " Jean Mignot, 1410 (architecte de cathédrales).

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marc, pourquoi engager la polémique ? "je ne te croyais pas" dis-tu ; je n'ai jamais dit cela. Quant aux navigateur qui gèrent la couleur, je peux avoir le droit à l'erreur, dans la mesure où ce serait (car je n'ai pas d'élément qui le prouve) possible depuis très peu de temps.
Bref ! nous ne sommes pas là, pour savoir qui va "gagner" mais simplement pour faire avancer le schmilblick dans un domaine complexe où l'on trouve de tout et n'importe quoi, simplement parce que certains croient que ... et n'apportent aucune preuve de ce qu'ils avancent.
" La critique est aisée mais l'art est difficile" (Destouches).

Échanger, discuter, expliquer en apportant des éléments probants, c'est ça le but d'un tel fil.
Quand on n'est pas d'accord, c'est possible, il faut dire pourquoi avec des éléments incontestables probants, sans amertume, c'est là tout la difficulté dans un domaine où la science est reine.
Enfin, il faut rester pragmatique, comme savoir ce que l'on gagne et ce que l'on perd en utilisant tel ou tel espace colorimétrique, savoir ce que l'on veut faire in fine, savoir si le choix que l'on fait apporte vraiment quelque chose "à nos yeux" qui ont une vision pratique et non théorique.
D'accord pour "pinailler" mais si cela apporte réellement et pratiquement quelque chose.

:coucou:
Modifié en dernier par Papout le sam. 22 août 2020 11:03, modifié 4 fois.
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Réflexions, interrogations et petit conseil

Pour ceux qui visionnent leurs photos sur un écran, les éléments de l'article suffisent pour répondre à leur questionnement.
Quant à ceux qui veulent imprimer sur papier la situation est différente.
Rappelez-vous qu'en synthèse additive (écran) la composition des trois couleurs R, V et B en égales proportions donne du blanc (trichromie), mais en
synthèse soustractive (impression papier) nous parlons essentiellement de quadrichromie. Tiens ! pourquoi a-t-on ajouter une encre Noire ? Eh bien tout
simplement parce que la composition des trois couleurs C, M et J en égales proportions ne donne pas du Noir ; d'où le C,M,J,N.
La composition des couleurs C, M, J n'offre pas toujours les bonnes nuances, c'est la raison pour laquelle les constructeurs d'imprimantes proposent des
machines qui possèdent jusqu'à 12 cartouches d'encre de différentes couleurs et que certains imprimeurs d'ouvrages d'art utilisent des presse en tons directs (qui coûtent plusieurs millons d'Euros). Le ton direct est une encre spéciale pré-mélangée qui permet d'obtenir des nuances précises et d'aller au-delà du CMJN.

Alors, ceux qui veulent imprimer avec des couleurs précises doivent évidemment capter leurs images avec une bonne précision des couleurs c'est-à-dire avec une balance des blancs de prise de vue exacte. Pour cela ils doivent (comme je l'ai fait moi-même pour les photos de peintures murales de mes livres) utiliser le carton gris neutre normalisé à 18 % pour calibrer la balance des blancs de leur appareil photo compte tenu de l'illuminant de la scène.

Petit conseil d'un vieux routier de la photo
Soyez pragmatique, évitez de vous faire des nœuds au cerveau et laisser les mouches tranquilles ( Qui potest, intellegit).
:coucou:
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Papout a écrit :sam. 22 août 2020 10:48 Soyez pragmatique, évitez de vous faire des nœuds au cerveau et laisser les mouches tranquilles ( Qui potest, intellegit).
dépassé par le coté très technique de votre débat, c'est là la seule chose que j'ai bien comprise et que j'applique avec soin. et finalement çà me va bien comme disent les "jeunes" :clap:

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Eh oui Filou81, il faut rester réaliste.
Soyons réaliste et pragmatique
Par exemple on peut lire dans une revue scientifique à l'article :
<< Biological versus electronic adaptive coloration: how can one inform the other?>>
Eric Kreit, Lydia M. Mäthger, Roger T. Hanlon, Patrick B. Dennis, Rajesh R. Naik, Eric Forsythe and Jason Heikenfeld
in Journal of the Royal Society Interface.

" Humans possess three cone visual pigments for conveying colour information that is said to allow humans to be able to detect approximately 10 million unique colours [1,2] but only distinguish about 30 shades of grey [3]."

[1] Judd D. B.& Wyszecki G.. 1975Color in business, science and industry, 3rd edn.New York, NY: Wiley Interscience.
[2] Sharma G.& Trussell H. J.. 1997Digital color imaging. IEEE Trans. Image Process 6, 901–932.doi:10.1109/83.597268
[3] Glover D. M., Jenkins W. J.& Doney S. C.. 2011Scientific visualization. Modeling methods for marine science, p. 398. New York, NY: Cambridge University Press

Si l'œil humain permet de distinguer approximativement 10 millions de couleurs, cela veut dire qu'un codage à 24 bits, soit 8 bits par couleur, est largement suffisant puisqu'on obtient ainsi plus de 16 millions de couleur (16 777 216), alors pourquoi aller chercher du 16 bits ?
De surcroît l'œil ne distingue qu'environ 30 nuances de gris.
Ne tombons pas dans la surenchère mercatique.
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Faut tout de même pas exagérer.
J'ai fourni des éléments. Si certains ne sont plus exacts, plus d'actualité, bon ! alors apportons la contradiction, mais pas avec des arguments de société commerciale qui veut montrer que seul son produit est capable de ... avec des images dont on ne connaît pas la sûreté — rappelons nous l'affaire du diesel VW. J'ai cité des gens qui pratiquent ou des scientifiques américains ou anglais chercheurs dans le domaine, on doit pouvoir leur faire confiance.

L'idée de base reste que le lecteur doit être en mesure d'établir sa propre opinion et de comprendre ce qui convient à son utilisation et besoins sans qu'il faille passer par une séquence de "masturbation intellectuelle" qui le rebutera.
Je me souviens lorsque j'étais chercheur, d'avoir, avec mon équipe, réalisé un système de discrimination optronique précis à 4 millième. Lorsqu'un collègue X (Polytechnicien) nous assène d'un " c'est bien mais à quoi ça sert puisqu' on ne peut pas distinguer mieux que le dixième de millimètre".
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