laurentia,

Merci, c'est bien ce que je pensais. Conclusion, il peut être hasardeux de donner une appréciation sur la luminosité, même avec un écran calibré.

Tout dépend effectivement de comment il a été calibré !
Le "comment" pouvant se décliner de deux façons :
- correctement calibré mais avec des cibles éloignées,
- mal calibré quelles que soit les cibles.

Je parlais de la première hypothèse.

Pfff je vais prendre deux cachets et me reposer... c'est trop compliqué pour ma petite tête la colorimétrie olympique !

Stef, Si tu veux, je peux te proposer un traitement de cheval

J'ai essayé de lire pas mal de choses sur ce sujet et je ne vois pas comment on pourrait le simplifier. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai pas tout compris mais je vais persévérer.

Bonjour,
à mon sens, la théorie n'est jamais inutile ne serait-ce que pour pouvoir s'en affranchir une fois assimilée ... ce qui n'est pas toujours simple, je le reconnais.
Toutefois, il est assez aisé de faire comprendre la gestion des couleurs par des démonstrations pratiques qui permettent de constater de visu ce qui est bon et ce qui l'est moins !

@Stef, c'est sûrement le froid ...

laurentia tu sais ce qu'il te reste a faire

Salut Laurentia.
Ouais ok pour les 3 et 4 K que j'ai volontairement perdu dans l'arrondissement.
Pour la couleur "midi convenue", tu sais qu'à midi le soleil n'est pas toujours direct, il y a aussi parfois des nuages

Bon un petit article pour vous faire encore toucher du doigt les choses, c'est-à-dire le fossé existant entre théorie fondée sur les notions informatiques et pratique.
(Tient un ancien chercheur qui parle de pratique ?)


ÉTONNEMENT ET DÉSOLATION

Il y a quelques années je lisais (source scientifique rigoureuse) que l'œil ne voyait que quelque 50 000 couleurs. Aujourd'hui on peut lire que l'œil pourrait en distinguer quelque 1 à 2 millions. Et alors !

Nos systèmes informatiques, notamment écran, travaillent en 24 bits (8 bits par canal couleur soit R,V,B = 3x8) ce qui fait 16,7 millions de couleurs.
Ainsi une image Jpeg ou Tiff-8 donne donc plus de 16 millions de couleurs.

Nos appareils proposent généralement le choix en Raw entre 12 ou 14 bits soit un nombre de couleurs allant jusqu'à 3x14= 42 bits soit encore 4, 4 milliers de milliards (des billions) .
ÉTONNEMENT !

Tout ça pour nous dire "qu'il vaut mieux en avoir sous l'pied" ou plutôt "sous l'oeil" pour...
Ouais, ouais ! Pour finalement utiliser des algorithmes qui nous réduisent tout ça en une "bouille" à 8 bits, donc "seulement" 16,7 millions de couleurs dont notre œil n'en verrait que 1 à 2 millions.
DÉSOLATION !

PatrikB a écrit :laurentia tu sais ce qu'il te reste a faire

Ben non Patrik !
En premier lieu parce que je suis rémunéré pour faire une formation qui s'étend sur 2 jours, et en second lieu parce je ne vais pas donner gratuitement d'un côté ce que d'autres doivent payer pour l'obtenir ...

merci à tous.

Merci laurentia, Papout, pour vos interventions, informations et détails généreux et précis,

LES QUATRE TIRAGES

Maintenant que vous avez entrevu ce qu'était la gestion des couleurs sur le plan informatique, voyons les aspects liés aux tirages sur papier afin de faire de très beaux tirages.

Tout d'abord, et toujours pour simplifier, il va s'en dire qu'il faut utiliser le papier et l'encre de la marque de l'imprimante (exclues les encres compatibles).
On peut changer de papier à condition d'introduire les profils ICC, mais c'est une autre histoire.

Vous avez une image mire avec des carrés de couleurs, des fruits, des visages, des paysages, des monuments, du noir et blanc, etc.

Maintenant quatre choix de tirage se présentent à vous.
> choisir le gestionnaire :
1- gestion de la couleur par l'imprimante,
2- gestion de la couleur par le logiciel (Photoshop, Ligthroom, DxO, etc.).

et dans chacun des gestionnaires choisir le mode couleur
> pour une imprimante Epson par exemple :
1-a) couleurs sRVB,
1-b) couleurs vives.
> pour le logiciel :
2-a) mode perceptuel,
2-b) mode relatif.

Maintenant vous allez comparer vos quatre tirages 1-a, 1-b, 2-a, 2-b. et vous allez déterminer quel gestionnaire et quel mode convient le mieux (selon vous) aux portraits, aux paysages, aux monuments etc.
Vous allez aussi pouvoir déterminer quel tirage correspond le mieux à l'image de votre écran (étalonné, bien sûr).

Papier différent.
Si vous voulez utiliser un autre papier que celui de la marque de l'imprimante, il faut alors se procurer son profil ICC et le sélectionner dans le logiciel de traitement — sans oublier de désactiver la gestion par l'imprimante (options de l'imprimante).

Maintenant vous pouvez faire de très beaux tirages en fonction des sujets.

Cela devient de plus en plus matheux

Ce mois ci j'ai une formation de colorimétrie avec la société X-rite au sein de mon entreprise. je vais pourvoir vérifier certaines données avec ce qui s'est dit ici.

En tout cas merci pour le débat

Cool ca

Mais non Clodany où sont les mathématiques ?
Justement j'essaie d'expliquer sans entrer dans l'aspect scientifique ce qui m'amène à faire quelques entorses à la théorie, mais ça permet de toucher du doigt des éléments très techniques et difficiles d'accès à des non-scientifiques ou non-techniques.
Cela m'étonnerait fort que les dires de X-rite soient différents de ce qui a été écrit ici, à la précision près que je me tolère pour vulgariser.

Bonne formation.

Papout a écrit :Mais non Clodany où sont les mathématiques ?
Justement j'essaie d'expliquer sans entrer dans l'aspect scientifique ce qui m'amène à faire quelques entorses à la théorie, mais ça permet de toucher du doigt des éléments très techniques et difficiles d'accès à des non-scientifiques ou non-techniques.
Cela m'étonnerait fort que les dires de X-rite soient différents de ce qui a été écrit ici, à la précision près que je me tolère pour vulgariser.

Bonne formation.

J'avais très bien compris ta simplification qui explique très bien