Quand je visite certains monuments ou que je vais en foret
je n'arrive pas à faire de photos correctes à cause de la différence
de luminosité qui existe entre l'intérieur où je me trouve et l'extérieure
qui va être : une cour, une clairière, une fenêtre...
Evidemment on peu toujours gérer avec les logiciels....
Mais je me demandais s'il y avait une possibilité d'agir à la prise de vue.

Si quelqu'un a un conseil à me donner -

Si la différence d'exposition entre la partie la plus claire et la partie la plus foncée est trop importante pour le capteur; la seule solution est la prise multiple avec des expositions différentes et ensuite de les assembler via un logiciel qui traite les HDR.

Ou alors un soft qui gère les calques
Une autre solution le "digital blending" ou j'avoue qu'il va falloir que je potasse un peu mais de toutes façons dans tous les cas il faut bracketer lors de la pdv
Je peux te trouver qques sources d'inspiration si tu le souhaites

Hello,
Je rajouterais une technique mono-image; elle a certes ses limites mais permet d'avoir une prise de vue correcte, dont la qualité dépendra, comme dit plus haut, de la dynamique du capteur.

Il faut trouver une zone proche d'un gris neutre dans la scène et faire une mesure d'expo en utilisant le mode Spot; mémoriser cette expo et shooter ainsi.
En cas de fort contre-jour, je préconise aussi un diaph fermé ; à expo équivalente, plus ou ouvre, plus on crame. Ça, c'est de la pure expérience

J'avoue que, dans ces circonstances, je m'appuie quand même sur les logiciels ; mais c'est le cas aussi avec du HDR ou du DRI

lincal a écrit :Hello,
Je rajouterais une technique mono-image; elle a certes ses limites mais permet d'avoir une prise de vue correcte, dont la qualité dépendra, comme dit plus haut, de la dynamique du capteur.

Il faut trouver une zone proche d'un gris neutre dans la scène et faire une mesure d'expo en utilisant le mode Spot; mémoriser cette expo et shooter ainsi.
En cas de fort contre-jour, je préconise aussi un diaph fermé ; à expo équivalente, plus ou ouvre, plus on crame. Ça, c'est de la pure expérience

J'avoue que, dans ces circonstances, je m'appuie quand même sur les logiciels ; mais c'est le cas aussi avec du HDR ou du DRI

C'est ce qu'on appelle le zone système inventé, si mes souvenirs sont exacts, par Ansel Adams...

Bonjour Nomade
Je ne sais pas quel appareil tu possédais avant le D750,mais mets à l'épreuve se D750 et tu seras surpris de ce qu'il peut encaisser à 100 ou 200 iso

Merci pour vos réponses
Ce que je cherche surtout c'est un comportement à la prise de vue.
Alors merci Lincal et Enoch
Le zone systême j'en avais entendu parler sans trop savoir comment l'appliquer
je vais mettre à l'essai les conseils de Lincal.
Merci encore

Hello

Le zone système, c'est bien joli, mais c'est une autre époque, celle de la chambre, du N&B, des expositions longues et des tirages aux petits oignons (avec masquages de certaines zones...)
Bref, actuellement, la problématique est différente.
Les boitiers modernes encaissent de gros écarts d'IL, comme jamais (enfin si, au temps de l'argentique, on avait aussi une certaine réserve, à condition de ne pas confier les tirages à un labo "grand public").
Je pense qu'il est intéressant d'exposer pour les hautes lumières puis développer les parties sombres.
Maintenant, un ami qui maitrise vraiment le portrait me dit le contraire. Il expose à droite...
mais je pense qu'en paysage, ça ne passe pas car les hautes lumières rendent les choses lavasses.

Pour les pdv citées en début de topic, j'éviterais de cramer. En sous-bois, c'est sûr... pour des monuments, ma foi, je n'aime pas faire ce genre de choses*.
Il me semble évident qu'il faut éviter les lumières dures et qu'un peu d'ombres donnera du volume à l'ensemble.
Les intérieurs d'églises... hum... le HDR, pourquoi pas.

* pour bien faire, il faut bosser avec un pied, ce que je fais rarement... la ville, ça n'est pas mon truc et si en voyage je prends des "monuments", c'est juste pour le souvenir

Tu sais, Fred, je crois avoir lu quelque part que si Helmut Newton prenait un très grand soin de ses tirages n&b, il confiait ses films couleur au premier labo lambda qu'il trouvait... Et c'est pareil avec les films (couleur) de Stephen Shore : les photos qui ont composé son fameux livre "Surfaces Américaines" et ont été exposées au MoMa ont été développées (et je suppose tirées) dans des labos grand public !

Perso, je considère le zone système encore d'actualité, comme tu le dis toi même à moins que tu aies fait une faute de frappe, puisque son principe, c'est justement d'exposer pour les hautes lumières et de développer pour les basses... Mais cela ne s'applique qu'au paysage, parce qu'en portrait, il me semble que l'exposition doit être faite sur une zone clef du sujet. Ainsi, grâce aux impressionnantes dynamiques des capteurs numériques, supérieurs en cela aux films argentiques, et avec l'aide de certaines fonctions de nos logiciels de développement, on peut tirer un maximum de matière de toutes la surface d'une image encore à l'état de raw !

Fredlab a écrit :Je pense qu'il est intéressant d'exposer pour les hautes lumières puis développer les parties sombres.
Maintenant, un ami qui maitrise vraiment le portrait me dit le contraire. Il expose à droite...
mais je pense qu'en paysage, ça ne passe pas car les hautes lumières rendent les choses lavasses.

En fait, cela dépend surtout des capteurs.
Au début du numérique, exposer à droite était salvateur car développer les zones sombres générait immanquablement du bruit; les capteurs ont fait des progrès, les logiciels aussi dans la récupération des HL et BL (même si on ne peut pas créer de matière), et globalement, d'après mes lectures récentes, ce n'est plus trop d'actualité.

Par contre, tu as raison sur un point : selon la scène, il faut faire un choix, et éventuellement privilégier les ombres ou les HL selon ce que l'on veut obtenir

Enoch Wallace a écrit :... Ainsi, grâce aux impressionnantes dynamiques des capteurs numériques, supérieurs en cela aux films argentiques ...

Ça, je n'en suis pas si sûr ... par exemple, les négatifs NB avaient une dynamique de l'ordre de 13/14 IL ce qui correspond à ce qui se fait de mieux aujourd'hui en capteur numérique : les Sony Exmor. Les capteurs Canon, n'en déplaisent à leurs possesseurs , ne dépassent pas 10 IL ...

Pour une bonne exposition autant la régler en manuel et trépied et aussi pose longue, même sans filtre ND

laurentia a écrit :

Enoch Wallace a écrit :... Ainsi, grâce aux impressionnantes dynamiques des capteurs numériques, supérieurs en cela aux films argentiques ...

Ça, je n'en suis pas si sûr ... par exemple, les négatifs NB avaient une dynamique de l'ordre de 13/14 IL ce qui correspond à ce qui se fait de mieux aujourd'hui en capteur numérique : les Sony Exmor. Les capteurs Canon, n'en déplaisent à leurs possesseurs , ne dépassent pas 10 IL ...

Alors je me range à ton expertise. Mais je crois me souvenir que 1) pour tirer tout le jus d'un négatif n&b il fallait posséder des compétences en tirage qui n'étaient pas à la portée de tout le monde, 2) que les films couleur les plus populaires, en particulier les positifs destinés à l'édition comme la Velvia pour n'en citer qu'une, n'étaient pas réputés pour leur grande dynamique ! Delà d'ailleurs la pratique du bracketing...

Mais peut-être que je me trompe ?

Merci pour ce débat