Volcano63 a écrit :ven. 19 avr. 2024 08:55
on est bien d'accord, et quand je réalise que faire de la macro (pas de la proxy donc) il faut être à moins de 10 cms du sujet et qu'à F5.6 par exemple, il y'a un besoin de précision de 0.6mm sinon c'est flou, c'est sur trépied qu'il faut être.
Or, perso, j'ai besoin de prendre dans la nature et je ne me balade pas souvent avec..
Corriger en PT des photos macro, c'est compliqué si on ne veut pas que ça se voit.. En général, je ne touche pas..
Oui pour le vrai terme macro on entre vraiment dans les petits sujets, les pistils, étamines des fleurs, les minuscules fleurs, micro papillons, coccinelles, pucerons, mouches etc. A ces rapports 1:1 et plus, peu de papillons et libellules entrent entièrement sur l'image et les zones de netteté comme tu l'écris minuscules de minuscules.
Dans les fils macros on accepte volontiers toutes les photos proxy car c'est la pratique la plus courante et de loin. Les proxy ont deux grands avantages, elles se réalisent plus aisément (
ne veut pas dire que cela sera facile) que les macros, et il est plus aisé d'amener un caractère esthétique aux photos avec un peu plus de zones nettes et présence d'un peu d'arrière-plan décoratif.
De plus le photographe dans un soucis de facilité et ou d'attention vers sa photo sera tenté de présenter des photos plus avenantes d'un papillon connu et coloré plutôt qu'un collembole gris terne dont l'usage des rapports 2 ou 3:1 aura été nécessaire pour le sortir difficilement de son anonymat
En macro, au rapport 1:1 même un petit représentant du papillon argus bleu rempli pratiquement toute l'image sur un capteur 24x36 (photo 127) et déborde vraiment sur un capteur aps-c.
Les sorties tous azimuts relaxes avec le macro nu et prises de vue avec attention me plaisent mais il arrive que je pousse plus loin les processus avec l'usage de flashs, trépied, rail ou stack main levée de deux ou trois vues sur sujets pourtant vivants et en pleine nature. Dans ces conditions de stacks, même un très léger vent est redoutable en complications.
L'usage de flashs intéressants autorise des sorties en conditions de luminosité moins favorables, et l'apport instantané de lumière permet l'usage des fermetures du diaphragme à f8, f11, f16 et figer plus facilement le mouvement. Le gain en profondeur de champs peut valoir le stack de 2 ou 3 photos sans avoir les complications des raccords en post traitement.
Maintenant il ne faut pas espérer la panacée en ces méthodes avancées en sortie nature. En stack le moindre mouvement vous complique la tâche en post traitement et un peu trop de mouvements ruine toutes possibilités. Pour la lumière artificielle (, de simples flashs procurent de drôles d'effets de réverbération et l'arrière plan se retrouve souvent plongé dans le noir, l'effet peut être intéressant pour quelques vues voire plus si très bien réalisé mais le caractère austère du noir arrière guette et minera toutes réalisations moyennes (flash en journée photo 128)